Galerie « La Libération et après : hommages et silences »

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La Libération et après : hommages et silences

La Libération voit la réintégration des professeurs exclus par le régime de Vichy et des procédures d’épuration contre ceux qui sont accusés de collaboration ou d’attitudes anti-patriotiques. Deux professeurs sont mis à la retraite, trois autres font l’objet d’enquêtes qui se concluent par un blâme ou l’absence de sanction de la part du ministre de l’Éducation nationale. Les instructions contre les anciens ministres Joseph Barthélémy et Georges Ripert se concluent par la mort du premier et un non-lieu pour le second. L’hommage rendu aux résistants en 1945, et le travail pour identifier les victimes inscrites sur le monument aux morts de la guerre érigé en 1951, occultent les persécutions antisémites.

Sommaire

Des réintégrations sans retour à l’avant-guerre

Une épuration avortée
Le cadre légal
Un éclairage
Une difficile mise en pratique

Mémoire et occultation
Politique de la mémoire
Identifier
Commémorer
Efforts des familles et « oublis » de la faculté

Des réintégrations sans retour à l’avant-guerre

Une épuration avortée

Un éclairage

Une difficile mise en pratique

Mémoire et occultation

Politique de la mémoire

Au sortir de la guerre, la volonté de rendre hommage aux victimes du conflit est bien présente, mais la complexité de la situation politique fait qu’elle est immédiatement identifié comme un enjeu et un potentiel outil par le gouvernement qui met en place une véritable politique mémorielle. Cette sous-galerie pose le cadre général de cette politique, les hommages rendus par l’Académie de Paris et la faculté de droit s’inscrivant dans ce contexte national plus large.

Identifier

Avant de pouvoir rendre hommage aux Français morts pour la France, encore faut-il les identifier. Cette sous-galerie présente les initiatives engagées d’abord par le gouvernement pour recenser les étudiants et personnels des universités victimes de la guerre, puis celles menées par la faculté de droit de Paris elle-même afin de retrouver ces personnes et leur rendre hommage.

Commémorer

Efforts des familles et « oublis » de la faculté