Galerie « Des déportés »

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Des déportés et des résistants

Obligés de déclarer leur appartenance à la « race juive » pour vérifier que les inscriptions ne dépassent pas le quota de 3 % imposé en 1941, les étudiants juifs sont continuellement menacés par les rafles. Celles-ci commencent au printemps 1941 avec l’arrestation massive de juifs étrangers. En août 1941 une deuxième rafle concerne des milliers de juifs, dont 40 avocats du barreau de Paris, pour beaucoup anciens étudiants de la faculté de droit de la capitale. Trois étudiants inscrits à la faculté de droit ou ayant acquis très récemment leur licence sont victimes des déportations de 1942 à 1944. 76 000 juifs sont déportés de France dont seulement 3 943 ont survécu.

Sommaire

I. Un contexte
Imprégnation de la doctrine : la législation antisémite en débat ?
Vichy au service de la déportation

II. Des personnes
Figures de déportés
Passer en zone libre/rester en zone occupée
Se voir appliquer le statut des juifs
S’investir dans les organisations communautaires
Intégrer la Résistance
Être arrêté
Internement et déportation
Le cas des fusillés

I. Un contexte

Imprégnation de la doctrine : la législation antisémite en débat ?

La diffusion de l’antisémitisme et l’acceptation plus ou moins générale du régime de Vichy et de sa législation sert de fondement indispensable à la déportation. Or, le monde du droit ne peut éviter de se confronter à ces nouveaux textes et leurs modes d’application. C’est sur cette question de l’attitude des juristes dans leurs écrits que revient rapidement cette première sous-galerie.

Vichy au service de la déportation

II. Des personnes

Il n’existe aucune liste exhaustive des étudiantes, étudiants, anciennes étudiantes et anciens étudiants juifs de la faculté de droit de Paris morts en déportation. Le choix a été fait pour cette exposition de revenir sur treize noms, treize personnes : celles identifiées par la faculté pour être portées sur la plaque commémorative apposée en 1951. Parmi elles, deux, Jacques-André Brack et Volico Leizerowski, étaient encore inscrits à la faculté au moment de leur arrestation, une, Louise Mayer, en cours de licence, ne s’était pas réinscrite mais se déclare étudiante sur la liste du convoi de déportation.

Figures de déportés

Rester en zone occupée / Passer en zone non-occupée

Se voir appliquer une législation antisémite et d’exclusion

S’investir dans les organisations communautaires

Intégrer la Résistance

Être arrêté

Internement et déportation

Le cas des fusillés